Un autre peintre « placé » en résidence artistique à Reillanne par Mme Anglès
dans les années 60, et avec lequel je m’étais entretenu au tout début des années 90. Il avait connu Moualla pour la première fois du temps de la rue
Norvins, à Montmartre. Ayant eu très souvent l’occasion de passer un moment avec Moualla à Reillanne, il se souvenait des ses hantises, « qu’il avait une
peur extrême du Pape, du curé du village, et des policiers en général… Il avait une haine tenace envers son père, qu’il traitait d’enculé en permanence,
mais avec affection… Sentant sa fin prochaine, il ne voulait absolument pas que son corps retourne en Turquie, et c’était devenu une sorte d’idée fixe…
C’est pourtant Mme Anglès qui se démena pour organiser le rapatriement de sa dépouille, car elle était sûre que le gouvernement turc allait lui acheter
toutes les gouaches qu’elle avait…. »
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